C'est dans la douleur, dit-on, que naît toute la poésie Je ne suis pas d'accord, car cela vient du cœur —et le cœur est un imbécile sans pareil il ne connaît pas la douleur jusqu'à ce qu'il la ressente au-delà de la peau, des muscles, des côtes quand c'est trop tard Il saigne alors en mots, dansant une tarentelle et on pense que c'est la beauté—c'est juste sa bêtise comme celle d'Hélène de Ronsard à son fuseau. Nous sommes tous les farces de Molière avec nos maladies et vanités imaginaires tu es Tartuffe, il est Argan, elle est Philaminte Et moi, je suis (qui d'autre?) le bourgeois gentilhomme lui-même Qui ne sait pas que le monde se moque de lui qui se lèche et est fier de lui-même— le même chose stupide dans ses côtes, qui, un jour, amènera-le s'allonger sur les neiges de la Bérézina son sang se glace alors qu'il suinte Ou peut-être qu'il échappera à une mort lente ce cœur stupide—sa tête dans un panier alors que ce même sang chaud et f...
The message is supreme;
Born in the heart,
and lilting itself
from tongue to tongue,
throwing its scent
over wind and wave;
travelling on dots
or fingers
when blindness
or silence bar its way.
It hews itself into stone
or burns itself onto magnetic discs;
it is the message that lives
and I exist
solely to pass it on.